Banc d’essai: Test des enceintes Magnat Shadow 213 et Magnat Shadow 205 – L’avis de Ludo

TEST DES ENCEINTES MAGNAT SHADOW 213 ET MAGNAT SHADOW 205

Caractéristiques Techniques des Magnat Shadow 205:

°Type: Colonnes
°Nombre de voies: 2,5
°Nombre de haut-parleurs: 3
°Bass-Reflex: Oui
°Haut-parleurs: 1x Tweeters dôme de 30 mm. 2x Médiums/Graves de 170 mm
°Réponse en fréquence: 24 Hz  -  48   kHz
°Sensibilité: 92 dB
°Impédance: 4-8 Ω
°Tenue en puissance: 160 – 300 Watts
°Finitions: Noir ou Blanc
°Dimensions (LxHxP): 190 x 1000 x 350 mm
°Poids: 17,6  kg pièce

Caractéristiques Techniques des Magnat Shadow 213:

°Type: Centrale
°Nombre de voies: 2
°Nombre de haut-parleurs: 3
°Bass-Reflex: Oui
°Haut-parleurs: 1x Tweeters dôme de 30 mm. 2x Médiums/Graves de 130 mm
°Réponse en fréquence: 34 Hz  -  48  kHz
°Sensibilité: 91 dB
°Impédance: 4-8 Ω
°Tenue en puissance: 90 – 160 Watts
°Finitions: Noir ou Blanc
°Dimensions (LxHxP): 470 x 180 x 270 mm
°Poids: 8,5  kg

Mise en œuvre et rodage:

Rodage d’une centaine d’heures, alternant le Magic CD de JMR, CD basses fréquences, fichiers QOBUZ.

  • Enceintes mises en face à face, branchées en opposition de phase sur trois passages du MAGIC CD, puis mise en place (Positionnement, pincement au laser, équerrage au niveau à bulle.) dans la salle d’écoute.

Cycles triple temporisation pour la fin de rodage :

  • Temps de chauffe – volume bas.
  • Refroidissement.
  • Temps de chauffe – volume soutenu.

Ressentis sur l’esthétique et la finition:

Le déballage:

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De gros polystyrènes prennent place au-dessus et en dessous des colonnes (il s’agit d’inserts posés dans la largeur) et un entourage du même matériau ceinturent la colonne Magnat 205. Une feuille mousse est également interposée entre les polystyrènes et l’enceinte. Une enveloppe plastique termine l’emballage de la plus petite colonne de la série Shadow. Le socle de l’enceinte étant solidaire, il n’y a que les pointes (réglables) et la notice d’utilisation à récupérer dans le carton, après le déballage des Magnat Shadow 205.

La centrale Magnat Shadow 213 est protégée sur deux de ses cotés avec une protection en polystyrène. On retrouve également de la mousse en feuille prenant place entre la 213 et sa « pochette plastique ». Les cartons sont d’une épaisseur plutôt classique pour les Magnat Shadow 205 ou la centrale Magnat Shadow 213. Certaines enceintes plus onéreuses ne sont pas forcément mieux loties au niveau de l’emballage..

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L’enceinte Magnat 205 est la plus petite colonne de la gamme Shadow, ce qui ne l’empêche pas d’être déjà d’une taille sympathique. Ce qui est un plus quant au rendu des lois physiques. Pour avoir du coffre et de l’assise dans le bas, il faut un certain volume, chose que notre voisin allemand a compris depuis bien longtemps.

Un montage dit « en Appolito » a été choisi ce qui dans la plupart des cas rend la spatialisation moindre mais qui n’est pas le cas ici, ou du moins très peu. Les Magnat Shadow 205 ne requièrent qu’un léger pincement vers l’auditeur pour donner toute l’ampleur à l’image sonore dont elles sont capables. Les deux jolis 17cm FE Dynamics, sont en papier (recouverts d’une pellicule spéciale) et ont leurs centres inversés. La rigidité de ces membranes m’apparait prometteuse. Leurs suspensions bien que plus souples qu’une Quantum 70x ou 80x, contrôlent les excursions bien au-delà de ce que le prix de ces enceintes ne le laisserait penser… Une couronne en aluminium frappée du nom de la marque prend place autour de chaque haut-parleur.

La visserie apparente est en nombre sur les boomers et le medium, il y a peu de chance pour que ces haut-parleurs ne tiennent pas en place dans leur orifice.

Le tweeter à dôme de 30mm reçoit la dénomination Fmax, ce qui veut dire qu’il est directement dérivé de celui équipant les colonnes Magnat Signature. Ce qui devrait donner un aigu plus doux avec plus de finesse mais toujours avec ciselé et détails foisonnants, du moins si je me fie aux Magnat 1003S testées récemment…Les écoutes confirmeront cela très vite.

Je précise pour qu’il n’y ai pas d’incompréhension : le tweeter des Magnat Shadow est bel et bien issu du haut de gamme allemand, mais il ne s’agit pas de celui implanté sur la Magnat Signature. Ce qui n’enlève rien au fait qu’un « simple » dérivé d’un haut-parleur haut de gamme apporte un réel delta !

L’ébénisterie n’est pas trop faite à l’économie. Nos voisins ont eu recours à un coffret en médium d’appellation E1-MDF, ce qui ne dit pas grand-chose sur l’épaisseur des panneaux certes, mais il est peu probable qu’elle ne soit pas convenable. Un simple tapotement sur la Magnat Shadow 205 rassurera l’acquéreur, peu de résonances, pas de son creux. C’est tout bon pour le prix demandé.

Le médium est de classe E1:
« Depuis 2002, la norme E1 impose des teneurs inférieures ou égales à 8 mg de formaldéhyde pour 100 g de matériau, ce qui correspond à des émissions maximales de 0,124 mg par mètre cube d’air. Cette norme est cependant dépassée puisqu’en 2012 elle est passée à 100 μg/m³. »
Magnat n’avait pas indiqué cette attention sur ses coffrets, oubli ou nouveauté ? Je n’ai pas eu de réponse à cette question du fabricant malheureusement.

Passons au dos de cette colonne pour y trouver un double borniers reliés entre eux par des straps dorés. Ce duo est somme toute basique dans sa qualité et les borniers ont tendance à perdre en pression, ils se desserrent au bout de quelques jours sur des câbles nus. Je vous conseille donc des terminaisons types bananes ou fourches. Ne pas hésiter une seconde à remplacer les barrettes de liaison par de « simples » bouts de câbles enceintes, le changement de « comportement » de l’enceinte est plus que perceptible.

L’enceinte colonne Magnat Shadow 205 est pourvue de deux évents arrière qui requièrent donc un écartement minimum du mur par rapport à elle. Une trentaine de centimètres (dans le cas de cet essai) fut validée après plusieurs positionnements, ainsi qu’un léger pincement vers l’auditeur. Ces évacuations d’air ne sont pas positionnées trop basses sur le coffret de l’enceinte, ce qui est bénéfique car cela diminue fortement les excitations de pièce comparées à celles implantées en bas d’ébénisterie.

Pour finir la colonne repose sur un pied solidaire qui est en bois et non en « simple » plastique, comme chez certains concurrents. De petits plots en caoutchouc permettent de mettre la Magnat Shadow 205 à l’équerre, mais aussi de découpler l’ensemble du sol. Des inserts sont présents pour ceux qui préféreraient les pointes (fournies, réglables en hauteur et avec écrou stop) à ces plots, il suffira d’ôter l’opercule obstruant l’emplacement pour insérer ces pointes métalliques (contre-pointes non incluses).

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La centrale Magnat Shadow 213 reprend plus ou moins les mêmes éléments que la colonne, hormis la taille des boomers qui passe à un diamètre inférieur.
La rigidité de cette centrale est excellente, elle ne résonne pas aux tapotements et ne vibre que peu lorsqu’elle est mise à l’épreuve avec un volume sonore conséquent. Pour le prix demandé, je n’en attendais pas tant…
À l’arrière, une bonne surprise. Merci au fabricant d’avoir choisi un bornier simple (j’aurai aimé de même sur les autres modèles) et ce, même s’il est de qualité classique.

Les plots en caoutchouc présents sur le dessous de l’enceinte, réglables là encore, seront d’une aide certaine pour qui possède un meuble audio-vidéo avec étagère en verre par exemple. Le choix de mettre des pointes métalliques n’est cette fois pas proposé, il faudra choir des modèles autocollants si vous souhaitez passer sur ce type de découplage.

Un évent dorsal est posé sur l’un des côtés de l’enceinte, ce qui demande une vingtaine de centimètres d’espace entre la centrale et le mur derrière elle, pour qu’elle s’exprime pleinement et sans gonflement sur le rendu.

Pour terminer ce chapitre, quelques mots sur la finition laquée des faces avant, qui sans être le laquage le plus épais ou costaud rencontré, a le mérite d’être bien appliqué. Les pieds des colonnes auraient mérités une petite attention supplémentaire sur le dessous, mais bon…

Concernant le film vinyle ceinturant les Magnat Shadow, je suis plus « mitigé ». Il ne souffre pas d’approximation sur la pose ou les découpes, sur toutes les enceintes de ce test, mais pour autant, il n’est pas exempt de défauts sur les colonnes.

Il y a quelques poussières dessous, des salissures ou encore des traces noires dessus (que j’ai réussi à enlever avec un bon nettoyage je tenais à le dire, il n’y a « que » pour les poussières entre le bois et le placage que je n’ai rien pu faire.)…  Cela m’a énormément surpris de la part de ce fabricant ! D’autant plus que la centrale ne souffre pas de ce souci. J’ai donc contacté la marque à ce sujet, qui n’a pas tardé à me répondre.

Quelques modèles sortis de production ont eu un vinyle ne répondant pas aux critères qualité demandés, avant que leur service de contrôle ne s’en aperçoive. Ce qui pour leur décharge peut arriver à n’importe quel fabricant. Il est important d’écrire que tout est rentré dans l’ordre et que les dernières réalisations sont d’une finition fidèle à leur réputation. Chose que j’ai pu constater en auditorium, pour aller au bout des choses.

Aparté avant les écoutes:

Au revoir les Vector du fabricant et bienvenue aux Shadow qui viennent les remplacer. Tâche pas facile dans l’absolu tant les Vector ont fait « taper du clavier » sur le web.
Les avis étaient assez unanimes d’ailleurs pour le prix, il n’y avait pas vraiment de reproche à leur faire. Ces dernières nées sortiront elles de l’ombre de leurs prédécesseurs (jeux de mot facile , vu la dénomination des enceintes de ce retour !)?

Les écoutes des Magnat Shadow 205 et Magnat Shadow 213:

Les matériels couplés:

Les écoutes en home-cinéma:

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Magnat a pour lui de réussir à toujours sortir des enceintes vivantes, énergiques et qui n’ont pas peur « de chanter » sur des hauts volumes (quand l’amplification suit), et ce n’est certainement pas cette série, accessible, qui va changer la donne.

Par le passé, il pouvait être reproché une certaine sécheresse dans l’aigu, voir un léger retrait dans le médium… Chose que le fabricant a rectifié sur ses dernières réalisations. Ce qui s’entend dès les premières minutes sur ces Magnat Shadow  qui bien que d’une fougue indéniable, sont bien mieux maitrisées sur ces points précis.  Elles ne seront certes pas aussi précises et pleines que leurs grandes sœurs mais honnêtement pour le prix demandé, elles sortent du lot aisément.

À noter que bien qu’équipée de boomers plus petits que les colonnes, la centrale remplit pleinement son rôle. Il est même possible de couper celle-ci plus bas que 80hz si l’envie vous prend, ça ne l’effraiera pas!
Les films à sensations sont le terrain de jeu des Magnat Shadow, elles s’éclatent et s’en donnent à cœur joie sur les blockbusters choisis. Trois des quatre films furent regardés complétement, et sur les deux intégrés couplés tour à tour pour trouver un moment, un passage, ou trouver quelque chose à redire dessus… Mais comme nous allons le voir, il n’y a pas grand-chose à pointer du doigt.

Les Magnat Shadow créent une scène frontale probante, diffuse sur plusieurs axes et légèrement projetée. Les sons dépassent facilement le cadre des enceintes et l’espace se rempli sans difficulté. La centrale a pour elle un point positif certain, c’est qu’elle colle aux dialogues à l’écran. La fusion image/son ne s’en porte que mieux.
La cohérence frontales-centrale est presque parfaite, tout juste noterai-je une légère clarté supplémentaire sur la centrale Magnat Shadow 213. Chose que les deux intégrés couplés chacun leur tour, ont « corrigé » avec leur calibration EQ. La sonorité devient donc très proche sur les trois oratrices après passage de l’AccuEQ (Onkyo) ou de l’Audissey XT32 (Marantz).

Sur des voix d’acteurs comme celles de V.Diesel ou A. Schwarzenegger (et encore plus en VO), le canal central ne démérite pas, les « vocalises » aux textures bien particulières restent différenciées et leur grave savoureux à souhait, et ce également lors d’un essai avec l’enceinte coupée plus basse que les 80Hz de la norme.

Le médium a pris du gallon chez le fabricant ces dernières années, lui qui était un peu en retrait sur les anciennes gammes. Il est devenu bien plus présent tout en gardant l’impact et l’articulation qui font la différence avec certains concurrents directs. Cette centrale Magnat Shadow 213 ne fait pas exception aux dernières montures sorties par notre voisin allemand. Il est immédiatement audible que la partie médiane du son n’a pas été traitée à la légère, sans atteindre le niveau de ses grandes sœurs bien sûr. Les médiums sont pour moi sur un juste milieu entre anciennes et nouvelles séries, ce qui est déjà sympathique je dirai.

Pour l’aigu, il n’y a pas à tourner autour du pot, cela fait des années que le sujet est maitrisé chez eux. Le gros plus de leurs tweeters étant incontestablement l’énorme spatialisation dont ils font preuve. Ce qui, mélangé à une clarté et un fouillé justement dosés, donne une certaine prestance au haut du spectre. Pour une série qui se veut économique, l’aigu est souvent le parent pauvre mais ce n’est pas le cas ici. Cet aigu est lumineux et puissant sur son rendu mais en aucun cas sec ou trop brillant.

Sur les passages plus mouvementés des films choisis, rien à signaler, la Magnat sait raison garder et distiller, démêler les dialogues (ou autres) avec conviction, sans qu’ils ne soit perdus au milieu de l’action. Cette centrale en donne bien plus qu’elle ne le laisse imaginer. Alors bien sûr, elle n’aura pas le coulé ou la fluidité sur toute la bande passante de modèles plus onéreux du fabricant mais pour qui veut se faire un bon film, avec un canal central sans point faible marqué, elle reste clairement un choix judicieux.

Le trio accompagne l’image sans qu’aucun trou sonore ne se fasse sentir. Si une voiture passe de gauche à droite par exemple, elle se suivra à l’oreille autant qu’avec le regard. La différence de tonalité frontales-centrale, étant mineure si la calibration fait bien son job. La fusion sur les basses entre ces Magnat Shadow 205 et les autres enceintes caisson inclus, est vraiment imperceptible, il est peu probable que vous sachiez d’où viennent les basses. Mais si vous vous rapprochez des colonnes, vous constaterez que ces dernières ne rechignent pas à la tâche, loin de là même (testé avec coupures diverses et sans caisson). Ceci vaut d’ailleurs également sur les médiums.

Comme écris plus haut, le montage en Appolito n’est pas problématique. Un léger pincement vers l’intérieur (tweeter qui se croisent au niveau des oreilles chez moi) et l’image gagne en précision, en diffusion. Le spot central est large ce qui permet de ne pas se cantonner à la place centrale du canapé comme emplacement « roi ».

A noter que le bon rendement des Shadow plus l’aisance à remplir l’espace dès le bas volume, font qu’il est complétement possible de regarder la télé au quotidien ou se faire une cession cinéphile nocturne.
Inversement à cela… Si l’envie de faire chauffer l’intégré vous prend, les enceintes Magnat Shadow accompagneront le mouvement sans sourciller. Les hauts-volume ne leur font clairement pas peur. Il n’y a pas de crainte à avoir, aucun des haut-parleurs équipant ces enceintes ne vrillent (une fois les straps d’origines changés)  ou ne talonnent sur des moments d’écoutes frénétiques. Ce qui encore une fois est du plus surprenant pour leur prix.

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Comment je qualifierai ces Magnat Shadow en stéréo ?

Je dirai que leur terrain de prédilection, c’est le fun, l’enthousiasme, l’engagement… Elles laissent aux modèles plus haut-campés le soin de satisfaire les amateurs plus exigeants et comme il y a ce qu’il faut chez le fabricant (ou chez d’autres marques bien entendu), tout le monde trouvera les « enceintes pour ses oreilles ». Tous les points positifs ressentis en multi-canal se retrouvent en stéréo, sur les mêmes intégrés qu’utilisés précédemment, mais en mode Pure Direct cette fois. Une dose d’énergie supplémentaire, une bande passante plus large, un réalisme accru ressortent des haut-parleurs de ces demoiselles. Tout comme l’attaque et la tenue des dynamiques qui prennent du gallon (et c’est encore plus marqué sur l’une des deux électroniques, pourvue d’une alimentation plus conséquente que son homologue).
Inutile de tourner plus autour du pot, ces enceintes procurent un entrain qu’il est impossible de ne pas ressentir.

Sur les albums d’Évanescence, de Stromaë ou encore celui de Buena Vista Social Club, c’est une invitation incessante à taper du pied. Monter le volume serait presque un automatisme avec ces oratrices. Et comme plus elles chantent fort plus elles s’en donnent à cœur joie, vous aurez compris qu’il sera difficile de ne pas vite se retrouver à danser dans le salon télécommande de l’électronique dans la main…
Sur les CD plus Jazzy que sont ceux de G. Porter, ou celui d’Herbie Hancock (bien entouré il est vrai), c’est dans un état diamétralement opposé que j’ai profité des écoutes. Bien calé au fond d’une assise accueillante, le salon juste baigné d’une légère lumière… Et je dois bien avouer que malgré un rendu plus léger, plus simplifié que sur d’autres enceintes testées je me suis laissé emporté par la singularité de ces enceintes Shadow.

Une mention spéciale pour ces CD où l’intégré Micromega MyAmp  officiait. Quelle musicalité probante s’échappe de ce petit intégré ! Un couple de choix que je vous invite à écouter.
Christine and The Queen fut certainement l’interprète où les « petites » colonnes allemandes me donnèrent d’agréables et surprenants résultats.

Plus particulièrement sur les basses synthétiques, loin d’être facile à retranscrire, qui ne souffrirent pas autant que je ne l’aurais pensé. Non seulement les boomers se sont démenés comme des diablotins, pour que les nappes de grave qui se ressentent physiquement. Mais en plus de ça, il y a bel et bien des degrés audibles différenciables. Pas aussi liés et n’ayant pas la lisibilité d’enceintes plus onéreuses il est vrai, mais bien supérieurs à ce que peuvent être certaines concurrentes directes, ce qui est donc un joli tour de force au final.
En mention spéciale, c’est cette fois le dernier album d’Abd Al Malik.  Les sons électro de L. Garnier mélangés au phrasé, à la voix douce et posée de l’interprète, vous emporteront sur un fleuve musical nouveau et non dénué d’ingéniosité.

Bilan de ce test:

J’ai aimé :

  • Le médium et l’aigu, qui ont gagné en présence ou en douceur suivant l’un ou l’autre
  • Les basses, solides et physiques
  • L’énergie, l’engagement des enceintes
  • La tenue à fort volume en multi-canal et stéréo
  • La présence à bas volume, toujours en multi-canal et stéréo
  • Les colonnes, convaincantes et assez éclectiques sur les styles musicaux en écoutes
  • Les haut-parleurs implantés pour le tarif demandé
  • Le visuel des faces avant
  • Le socle en bois et non en simple plastique (moins de résonance)
  • Le choix entre plots en caoutchoucs ou pointes métalliques pour le découplage
  • Les plots présents sous la centrale
  • La centrale Magnat Shadow 213 en simple bornier

J’aurai aimé :

  • Un placage vinyle plus qualitatif et mieux posé-collé
  • Une attention supplémentaire sur la mise en peinture du socle
  • Un bornier simple sur les colonnes Shadow 205
  • Des contres pointes fournies
  • Un peu plus de lisibilité et de degré sur le bas du spectre des colonnes (bien que pour le prix…)

J’aimerai :

  • Tester les plus grosses colonnes de la série: Magnat Shadows 207Magnat Shadow 209 qui me semblent, très intéressantes vu le rendu des « petites » de ce banc d’essai.

Quelques conseils ?

  • Brancher vos câbles sur les borniers du haut de l’enceinte
  • Prendre soin de changer les barrettes métalliques pour des ponts en câbles enceintes
  • Choisir des câbles HP rapides et neutres (pour ne pas favoriser le haut du spectre qui n’en a point besoin) et de bonne section
  • Pincer de quelques centimètres les colonnes vers le point d’écoute
  • Ne pas coller les enceintes à moins de 20 cm du mur derrière elles

Voilà qui finalise ce retour d’impression des enceintes colonnes Magnat Shadow 205 et  de l’enceinte centrale Magnat Shadow 213 du fabricant allemand.

Je vous souhaite de longues heures de plaisir avec ces dernières.

Ludo, décembre 2015.

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