Banc d’essai: Test des enceintes Paradigm Prestige 15B – L’avis de Ludo

TEST DES ENCEINTES PARADIGM PRESTIGE 15B

Caractéristiques Techniques des Paradigm Prestige 15B:

°Type:  bibliothèques 2 voies 2 haut-parleurs
°Filtre:  2nd ordre electro-acoustic à 2.0kHz
°Réponse en fréquence:  sur l’axe ±2dB de 57 Hz – 20 kHz
°Réponse en fréquence:  30° de l’axe ±2dB de 57 Hz – 17 kHz
°Tweeter:  1″ (25mm) X-PAL™ dome, ferro-fluid damped / cooled, Perforated Phase-Aligning (PPA™) Tweeter Lens, Finite Element Analysis (FEA) optimized pole piece assembly
°HP Médium/Grave:  5,5″ (140mm) X-PAL™ driver, overmolded Active Ridge Technology (ART™) surround, SHOCK-MOUNT™ Isolation Mounting System, 1,5″ high-temp voice coil
°Rendement:  90 dB
°Impédance:  8 ohms
°Puissance:  15 – 150 watts
°Poids:  7,3 kg pièce
°Dimensions:  31,5cm × 17,8cm × 27,5cm

Mise en œuvre et rodage :

Rodage d’une centaine d’heures, alternant le Magic CD de JMR, CD basses fréquences, fichiers QOBUZ.

• Enceintes mises en face à face, branchées en opposition de phase sur trois passages du MAGIC CD, puis mise en place (Positionnement, pincement au laser, équerrage au niveau à bulle.) dans la salle d’écoute.

Cycles triple temporisation pour la fin de rodage :

• Temps de chauffe – volume bas.
• Refroidissement.
• Temps de chauffe – volume soutenu.

Ressentis sur l’esthétique et la finition :

Le déballage :

Paradigm annonce une finition hors du commun sur sa nouvelle série Prestige. La marque précise également que l’intégralité de l’enceinte a été conçue au Canada.

Concernant le carton et l’emballage de sa bibliothèque Paradigm 15B, je dois avouer avoir été quelque peu déçu des choix effectués par la marque.

Le carton sérigraphié est loin d’être le plus épais, ni le plus résistant rencontré. Vous trouverez quatre coins en polystyrène au-dessus et en dessous de l’enceinte afin d’assurer un minimum de protection.

L’emballage de l’enceinte me surprend également, juste une feuille de mousse dessus/dessous et une housse plastique qui vient « protéger » la Paradigm 15B.
Le cache haut-parleur est posé sur l’un des côté de la bibliothèque… Non vraiment pour des matériels de ce prix et vu l’annonce d’un travail sans concession sur la fabrication de cette nouvelle série, je suis resté frustré et déçu de « l’écrin » des demoiselles.
Alors, s’il vous plait M.Paradigm, si jamais vous venez lire ce retour, faites un effort sur ce point dans le futur.

Le changement de design par rapport à la série Studio est clair et net, plus particulièrement sur la forme du coffret ainsi que sur les haut-parleurs. En somme, tout est nouveau sur les Prestige …
La Prestige arbore un design plus contemporain, plus « passe partout », mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne dégage pas un certain charisme.
Leur forme rappellera les dernières productions de marques concurrentes, telles que KEF, Magnat (entre autres)… Voir même la série Monitor de Paradigm. Mais une fois passé outre la forme choisie pour le coffret, on voit clairement que Paradigm n’a pas lésiné sur les matériaux employés ou sur la qualité d’assemblage et de finition. On est dans « la haute couture » audiophile, ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Voici quelques photos de l’usine, et du processus de fabrication, 100% réalisé au Canada je le rappelle.

Le placage est en vrai bois (de faible épaisseur) d’après le distributeur français. Il est posé on ne peut mieux, pas un jour, pas une jointure ne vient entacher le plaisir visuel qu’on a en regardant cette enceinte Paradigm 15B. C’est comme si Paradigm avait recouvert son enceinte d’une grande feuille de bois qui aurait été aspirée sous vide d’air, donnant cette impression que le placage est d’un seul et même morceau. Je n’ai trouvé aucune trace de chevauchement / liaison sur la bibliothèque, et ce n’est pas faute d’avoir cherché.

À noter que la finition noire de cet essai bien que très jolie et qui n’est pas sujette aux reflets lumineux, fait moins haut de gamme que ses sœurs en finition laquée ou vrai bois verni. La finition midnight cherry est juste magnifique, d’une présence visuelle à se damner.

Le poids de la 15B est conséquent pour la taille de boomer en œuvre, ce qui est plutôt bon signe pour l’épaisseur de l’ébénisterie mais aussi de la qualité des haut-parleurs qui la composent.

Pour avoir vu une grande partie de la famille Prestige chez Hamysound lors du SPAT je peux vous dire que la centrale et les colonnes 95F en jettent. Et… Que dire de l’énorme caisson, aux prestations incroyables !

La face arrière en impose, les matériaux choisis pour la pièce comportant l’évent, et celle où est implantée le bornier d’enceintes, rappellent fortement l’aluminium, alors qu’ils ne sont qu’en plastique. Leur forme a été travaillée ce qui donne un cachet plaisant à ce dos d’enceinte. Quant au bornier que dire hormis qu’il est d’une qualité de tout premier ordre, loin de certaines enceintes aux terminaisons plastique…

Les câbles nus ou terminés par des fourches sont maintenus en pression une fois resserrés, vous n’aurez pas à vous soucier de vérifier s’ils ont perdu en contact. Les fiches bananes sont acceptées mais il faudra les insérer délicatement, l’orifice n’a aucun jeu et donc la fiche s’enfonce pile dedans. Attention à ce que celle-ci soit bien droite lors du branchement. Paradigm a eu la bonne idée de ne pas poser un bornier double…

Une mention spéciale pour l’évent qui n’émet pas de bruit d’écoulement d’air néfaste. Et pourtant, comme nous le verrons plus loin… Le petit boomer dégage beaucoup d’air.

La marque maîtrise le sujet quant à la conception et réalisation de ses motorisations sonores, et ce ne sont pas ceux présentes sur cette enceinte Paradigm 15B qui vont faire mentir cela.

Le tweeter XPAL à dôme aluminium (25mm) de dernière génération, refroidi par ferrofluide, est surmonté d’un diffuseur optimisé dont le rôle est d’améliorer la phase pour les hautes fréquences. Le but voulu étant que l’aigu reste détaillé mais « doux » à fort niveau. Les micros perforations présentes sur la protection frontale ont pour mission de parfaire l’alignement temporel, ils ne sont donc pas seulement esthétiques. Pas une vis ne vient entacher ou alourdir le visuel de ce tweeter.

Le boomer XPAL implanté ici  fait la taille de 14cm et possède un centre concave pour contrer les ondes stationnaires se promenant sur sa membrane. L’aluminium est encore de mise ici, le fabricant semble définitivement affectionner ce métal.

La suspension en élastomère est inversée et nervurée, elle apparait comme prometteuse sur les futurs débattements de la membrane. Paradigm annonce +3dB par rapport à une suspension classique.

Le filtrage n’a pas été oublié. Parmi les composants hautes-performances, nous trouvons des condensateurs bi-polaires ou encore des résistances en céramique triés sur le volet. Quand on sait l’importance du filtrage sur la finalité des performances, il est rassurant de savoir qu’une certaine attention lui est portée.

Un cerclage faisant aussi office de diffuseur prend place autour du haut-parleur et en parfait l’esthétique en renforçant le coté aéré de la face avant de cette Paradigm 15B.

Personnellement j’ai trouvé le design de cette bibliothèques Paradigm 15B très joli et aguicheur. Clairement…J’adore !

Aparté avant les écoutes :

Paradigm a planché et travaillé dur pendant un certain moment avant de sortir cette nouvelle série. Et comme elle a la lourde tâche de remplacer la série Studio qui a largement fait ses preuves, il est clair que j’en attendais beaucoup… Alors les promesses faites, les performances audio seront-elles là ?

Je vous conseille de ne pas vous fier à ce que vous entendrez de vos enceintes Prestige fraichement déballées! Il faut impérativement les laisser tourner quelques heures pour commencer à avoir le sourire et entendre un rendu qui dit que dans quelques jours… Ça va être quelque chose !

Ce sont des enceintes qui ont nécessité un vrai bon gros rodage, sur une bonne centaine d’heures avant de vraiment donner tout ce dont elles sont capables. Et comme elles en donnent beaucoup une fois à leur aise, ce n’est qu’un « mauvais moment » à passer.

Le câblage qui les relie à l’électronique est d’une belle importance lui aussi, n’hésitez pas à brancher des câbles haut-parleurs de qualité.

Les écoutes des Paradigm Prestige 15B :

Les matériels couplés :

• Les intégrés: BC Acoustique EX-222.1 , BC Acoustique EX-322.1 , Onkyo TX-RZ900  , Anthem MRX510
• Les sources: PC Lenovo en Wifi , Panasonic DMP-BDT700 , BC Acoustique EX-602.1
  
• Caisson: Dynaudio SUB 250 II
  
• Câblage: full JSV Audio, sauf optique de chez Oehlbach
  
• Barrette: OEHLBACH POWER SOCKET 905 sur secteur JSV Audio
  

D’emblée aux premières notes qui s’échappent de ces bibliothèques, il y deux choses qui se ressentent de facto :

• L’équilibre tonal (incroyable !)
• La spatialisation (grandiose)

La signature de ces Prestige est belle est bien différente de « l’ancienne sonorité » des Studio.

Sur les CD venus de chez A.Arts, les enceintes Paradigm Prestige 15B sont celles qui m’ont donné l’écoute la plus détaillée et la plus ciselée que je n’ai entendu depuis ces dernières années. Le tout avec une balance tonale parfaite.

Elles vont loin ,très loin, chercher le moindre micro détail et le mettre en lumière devant l’auditeur. Il faut certes aimer ce type de signature mais pour ceux qui affectionnent ou recherchent ces sensations, ce seront des alliées infaillibles.

Le petit boomer qui officie a beau se débattre comme un petit diable et restituer un haut grave d’une lisibilité et d’une assise plus qu’honorable, il ne peut descendre sur les premières octaves… Un caisson musical prenant le relais donne immédiatement plus de poids et d’ampleur à la restitution. Je vous invite donc à essayer les Paradigm Prestige 15B seules puis épaulées dans le grave.

Ceci dit, il faut tout même accorder que sur les graves dont il sait faire preuve, ce boomer est loin d’être ridicule, que ce soit en qualité pure ou en niveau d’ailleurs. N’oublions pas que nous avons affaire à un haut-parleur de diamètre modeste, et dans ce contexte, il ne démérite pas.

Ce haut-parleur restituant également les médiums ne tombe pas dans un piège connu… Il ne prend partie pour l’un ou l’autre de ces domaines. Ni le grave ni la partie médiane n’est favorisée et c’est assez rare pour être souligné (surtout pour un boomer de 14cm !).

Le médium ne cherchera pas à « envouter » celui qui tendra l’oreille par une chaleur ou une coquetterie quelconque, il sera le plus fidèle possible à l’enregistrement. Ce n’est pas sur cette partie médiane du son que la Paradigm 15B fera une entorse à sa ligne directrice précitée. La manière de restituer les médiums est franche, directe et limpide. C’est vraisemblablement un des médiums les plus impactant que j’ai eu l’occasion d’entendre et il en est presque de même sur l’articulation. Cette Paradigm fait quasiment jeu égal avec des Dynaudio récemment testées.

Le tweeter, fruit de beaucoup d’années de recherches et de développement, est incontestablement le point d’orgue, la pièce maitresse de cette enceinte. Une réussite totale, parfaitement maitrisée par nos voisins canadiens (tant que le donneur de courant suit, je le rappelle). Qu’on se le dise, l’aigu distillé ne fera aucun cadeau aux mauvais enregistrements mais rendra honneur à ceux qui le mérite. Sa transparence, son sens aiguisé du détail, son fouillé sont telles que les hautes fréquences décrochent la mâchoire lors des écoutes. Du cristal que cet aigu, je vous l’assure.

Au final comme pour les médiums, cet aigu ne plaira certainement pas à tout le monde. Maintenant nous n’avons pas tous les mêmes attente, le même feeling audio, et c’est tant mieux je dirai. Certains préféreront une écoute plus douce, plus mate, un peu « à l’anglaise » si je puis dire… D’autres, plus dans la recherche de détails, de clarté et de luminosité… Seule une écoute en situation de plusieurs types d’enceintes pourra faire pencher votre cœur d’un côté ou de l’autre.

Le cadre des coffrets est dépassé par les sons qui s’échappent des haut-parleurs. Avec facilité qui plus est, les enceintes ne donnent jamais l’impression de ne pas avoir les aptitudes nécessaires à recréer une scène aussi large que haute, aussi profonde qu’avancée. Elles peuvent sans souci rivaliser avec des enceintes plus grandes équipées de membranes de tailles supérieures.

Il y a une petite attention à prendre en considération cependant. Les Paradigm 15B requièrent une amplification certaine pour atteindre le niveau de qualité dont elles peuvent faire preuve. Un Anthem MRX510 (en stéréo) ou un BC Acoustique EX-222.1 sont le minimum syndical et il ne faudra pas pousser ces appareils trop haut en volume. La tenue des membranes ne sera pas suffisante ce qui influera directement sur le rendu (affolement et risque de talonnement, aigu devenant acide). Un BC Acoustique EX-322.1 ou un Onkyo TX-RZ900 s’en sorte vraiment mieux: le boomer est tenu, son déplacement garde un contrôle audible et visible, l’aigu lui restera lumineux et mordant mais sans stridence malvenue qui gâcherait le spectacle.

Encore une fois, avec un caisson en renfort et une coupure vers les 60/80Hz, les Paradigm 15B s’élèveront à un autre niveau.

Une chose « amusante » constatée, c’est que l’intégré HC Anthem utilisé s’entend à merveille (le coté puissance de coté) avec les Paradigm. Ce n’est pas un hasard si ces deux marques sont de la même famille, il y a une cohésion, une alchimie bien présente entre ces deux matériels. Il est sûr qu’un intégré haut de gamme ou un pré ampli Anthem, accompagné d’un bloc de puissance sont des choix qui ont du sens.

Voilà qui termine cette partie d’écoutes purement musicales.

Passons maintenant aux visionnages de plusieurs films, en leur compagnie.

Et pour les films??

Secondaire pour certains, très important pour d’autres… Comment se comportent les Paradigm Prestige 15B en séances cinéphiles (épaulées du caisson Dynaudio).

Je me suis rapidement axé sur des écoutes avec les électroniques Home-cinéma et le caisson Dynaudio. Les Prestige 15B ne peuvent se suffirent à elles-mêmes sur la sensation physique/descente du grave, pour la plupart des galettes bleues choisies, qui « dépotent »quand-même quelque peu sur ce point.

Les enceintes Paradigm 15B furent donc coupées à 80Hz sur l’Onkyo TX-RZ900 ou l’Anthem MRX510 . Et là, quelle claque !

La surprise fut telle que je ne vous cache pas avoir repassé plusieurs CD en 2.1 (avec EQ en fonction.)… En toute honnêteté, c’est à ce moment que j’ai pris le plus de plaisir musical. Les Prestige délestées de la partie du spectre où elles ne peuvent aller, améliore leur performance générale. Partir sur un intégré multi-canal musicalement à l’aise et qui a une calibration efficace, est loin d’être aberrant, je vous l’assure.

Le live de M. Collins obtient ma mention spéciale du jour. Quelle vie! Quelle réalisme sur le rendu. Rarement le jeu de batterie de l’artiste n’a sonné comme ça. Un grand moment d’écoute où le fait d’être en 2.1 fut oublié tant l’espace, la scène était crédible. Bluffant et donnant envie de faire connaissance avec les colonnes et la centrale de la gamme (un futur essai peut-être…) !

Les films choisis ont tous une chose commune, leur « réalisme sonore ».  Tout sonne vrai et vous plonge dans l’univers sonore aussi facilement que si l’un des bolides du dernier Fast passait devant vous, ou que si c’était vous qui étiez au beau milieu des contrées en compagnie de W.Mitty.

C’est une autre manière d’écouter un film, c’est sûr et certains préféreront une signature plus typée cinéma… Mais franchement, quel pied d’entendre les choses avec cette authenticité.

Autre point fort : l’intelligibilité des dialogues. Et comme ils sont aidés par la spatialisation énorme des Paradigm 15B, le point virtuel central est très précis, bien placé. Les voix semblent vraiment sortir de l’écran.

Plus fort encore ? Lorsqu’un échange part du centre pour l’un des côté de l’image, le dialogue suit, passant du sweet point à l’enceinte en question sans trou, et (forcément) sans changement de tonalité. En un mot, génial.

Même en configuration 2.1, les enceintes Paradigm 15B se payent le luxe de diffuser des effets latéraux. À plusieurs reprises sur Tron Legacy ou Fast 7, je me suis surpris à regarder sur les côtés de mon canapé… Pourtant placé à 3m des enceintes. Je n’imagine pas ce que doit donner un système complet dans cette série, surtout si la centrale est de cette veine.

Le haut volume n’effrayant pas ces petites bibliothèques (une fois filtrées et couplées à un caisson) pas de souci pour monter le niveau de l’intégré qui va bien, et ainsi avoir une cohésion taille d’écran/son. Il est parfois dommage d’avoir des matériels qui sonnent « étriqués », faisant passer les vaisseaux de Tron Legacy pour des maquettes venues tout droit des Power Rangers… Rien de cela avec les Prestige. Malgré leur taille de guêpe, elles en imposent et sonnent comme des grandes une fois les bons compagnons trouvés.

Une dernière chose déjà évoquée sur la partie musicale. Paradigm et Anthem s’entendent plus que merveilleusement bien (j’ai souvent « regretté » de n’avoir un MRX-710 sous la main pendant les essais). Ils se parlent, se comprennent et se complètent vraiment. Je vous réédite donc mon conseil de tendre les oreilles sur cette association lors de vos écoutes en auditorium.

Bilan de ce test :

J’ai aimé :

• La finition, la qualité de fabrication et d’assemblage
• Les matériaux choisis et employés à bon escient
• Le poids de l’enceinte, rassurant et attestant de l’attention portée sur ses composants
• L’évent dorsal, silencieux et pas trop sujet au mur arrière
• Les borniers d’enceintes, classes, solides et bien ancrés
• Le visuel et encore plus celui du tweeter (enfin de son « cache » pour être précis.)
• Le boomer et sa suspension inversée, rigide mais d’un joli débattement
• Les vis en façade enfin aux abonnés absents (merci Paradigm d’avoir écouté vos clients)
• L’équilibre tonal, inébranlable, jamais mis en défaut lors des essais
• La spatialisation, la scène sonore bâtie
• L’accord plus que probant avec Anthem
• Le cache haut-parleur aimanté

J’aurai aimé :

• Un emballage plus conséquent, plus sérieux. Vraiment !
• Un prix légèrement moindre peut-être…

Je ne vois rien d’autre à écrire ici car ce serait du « j’aurai aimé » personnel plus que de l’objectivité. Ces enceintes ont une personnalité bien à elles, c’est certain, avec lesquelles on accrochera ou pas… Mais en toute intégrité, je ne peux trouver à redire sur ces Prestige, leurs performances à proprement parler faisant partie des hautes sphères audio.

J’aimerai :

• Faire un retour sur la colonne Paradigm Prestige 75F accompagnée de sa centrale

Quelques conseils ?

• Choisir un intégré stéréo avec du courant (plus que des watts à proprement parler) et facteur d’amortissement convenable pour bien driver et tenir les Paradigm 15B en stéréo.
• Choisir un intégré Home-cinéma « costaud », ceux avec une bonne alimentation sont peu nombreux. Et avec calibration de qualité si possible. Il serait dommage que l’EQ impose une signature quelconque…
• Ne pas hésiter à joindre des câbles HP de bonne section, rapides et neutres.

Voilà qui finalise ce retour d’impression des bibliothèques Paradigm Prestige 15B du fabricant canadien.

 

Je vous souhaite de longues heures de plaisir avec ces dernières.

Ludo, novembre 2015.

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